La radio et la rencontre des parties prenantes
De retour de la mi-stage, nous avions rendez-vous avec le partenaire Pro-Link à la station de radio Lorlornyo fm à Hohoe. Avec Mawusi, nous avons expliqué le projet de culture de champignons du groupe de femmes, en plus de faire la promotion de ce type de culture peu répandue. L’animateur a aussi questionné chacun des stagiaires par rapport à notre expérience personnelle et nos appréhensions. Notre participation à cette émission de radio avait pour but de faire connaître l’initiative et ses objectifs à court et à moyen terme. C’est d’ailleurs un projet unique dans la région de la Volta. Ceci étant dit, les habitants du petit village de Kosamba étaient assez fiers d’avoir une telle visibilité. Plusieurs d’entre eux avaient écouté l’émission de radio.
Au cours de la même semaine, nous avons rencontré les différentes parties prenantes/bailleurs de fond impliqués de près ou de loin dans le projet. Autour de la table, il y avait des représentants de Pro-Link, du groupe de femmes de Kosamaba, du ministère de l’agriculture, des services sociaux, de l’éducation, un représentant du Human Right Watch, deux représentants politiques locaux, et les représentants de Carrefour International (nous). Cette réunion avait pour but de faire le point sur l’avancement du projet, dans une perspective de reddition de compte. Comme c’est souvent le cas dans les projets des ONG, la préoccupation principale des parties prenantes se situe au niveau de la durabilité du projet. Plusieurs stratégies ont été discutées afin de relever ce défi. Tout d’abord, l’ONG Pro-Link va s’assurer de bien soutenir le groupe de femmes Mile Norvishi dans les phases qui suivent l’implantation du projet. Le ministère de l’agriculture va aussi attitrer un consultant pour modérer le projet. Finalement, un volontaire de Carrefour International, dans le cadre d’un PCV (Programme de coopération volontaire) a pour mandat d’apporter une expertise en ce qui attrait à la conservation et la transformation des champignons produits afin d’obtenir une valeur ajoutée. Ce volontaire de Carrefour se nomme Bentill, il est Torontois d’origine ghanéenne. Bentill travaille dans le domaine de l’agroéconomie, de la transformation alimentaire et de l’optimisation des processus.
